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Les ouvrages aquariophiles. Un mal nécessaire. Si nous disons "un
mal", c'est que pour profiter de cette importante et nécessaire manne
d'information, il faut avoir du recul. Il est en effet à ce jour impossible de
trouver un livre traitant de l'aquariologie en général ou d'une famille de
poissons en particulier sans y trouver des erreurs.
Alors, à qui la faute ???
 | Aux auteurs ? |
| A l'éditeur ? |
| Au re-writer (ceux qui remettent en forme les textes des auteurs) ? |
| En fait, cela dépend de beaucoup de facteurs. Il arrive
ainsi qu'un éditeur ait un copain qui maintient un bac à la zonzon et
lui demande ainsi de pondre un best seller dans le domaine, ou alors qu'un
re-writer interprète l'auteur de manière désastreuse, tout simplement
pour que les phrases de ce dernier soient compréhensibles par le dernier
des neuneux. Et puis, il faut reconnaître que la connaissance évoluant
sans cesse, il suffit de prendre un livre daté d'environ 10 ans pour
s'apercevoir des lacunes de l'auteur.
Mais nous ne rentrerons pas dans ce petit jeu qui consiste à critiquer
la moindre petite bévue. Nous sommes tous perfectibles (et heureusement).
Nous nous limiterons ainsi à vous présenter les ENORMES conneries
contenues dans les ouvrages aquariophiles (celles qui ne peuvent être
excusées).
A commencer par celle-là !!! (un must !). |
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Commençons par les livres qui sont écrits pour
et par des cons !!!
Il y a aussi des couvertures de revue célèbres...
quand il ne s'agit pas d'ouvrages célèbres
Poursuivons... car en plus des couvertures, les contenus sont
parfois surprenants...
| "Le labido jaune,
Labidochromis caeruleus, est endémique du lac Malawi. On ne le trouve
donc que là-bas, comme la plupart des poissons de ce lac
d'ailleurs."
Aquarium à la maison de juin
2000
Cette prose magnifique est signée,
sans honte, par Frédéric Busson.
Comme quoi, il était encore meilleur quand il copiait les textes des
copains. |
| les Cyphos pondent 1000 oeufs
le petit guide encyclopédique" d' "ARTEMIS
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Un lecteur demande conseil pour ses "Neolamprologus elongatus" (Princesse
du Burundi).
Réponse : "Princesse du Burundi" est plutôt le nom commun de Neolamprologus brichardi. Nous supposons donc que vous
maintenez en réalité Neolamprologus elongatus que l'on désigne maintenant sous le nom de Lepidiolamprologus elongatus.
Cette espèce fait partie du groupe leleupi.
Aquarium Magasine Mai 2000
Sachant qu'un L. elongatus mâle
fait dans les 32 cm, on comprend mal comment mélanger cette espèce avec
un brichardi ne dépassant pas 11 cm de long !!! Surtout dans dans bac de
135 litres !!!
Sachez aussi que la rédac conseille de rajouter des Lamprologues
conchylicoles...... On suppose que, dans le bac en question, c'est pour nourrir les
Lepidiolamprologus elongatus!!!! NDLR:
Dans le N° qui a suivi, ils ont quand même fait un correctif !!! |
| Comment un article d'Ad. Konings
de 98 est joyeusement pompé en l'an 2000 par un certain Fred Busson: Extraits "variés"
FB: "L'espèce type est Melanochromis melanopterus. Elle est largement
distribuée dans l'ensemble du lac Malawi mais reste absente autour de Chinyankwazi et
Chinyamwezi, deux petites îles situées au sud du lac. M. melanopterus est un poisson a
tendance piscivore et, plus précisément, un prédateur d'alevins. S'il est fréquent de le voir chasser de jeunes Cichlidés, il se
nourrit également de larves d'insectes, de petits crustacés et occasionnellement de végétaux"
AK: "The type species of the genus under consideration is M.
melanopterus, a species with a very wide distribution un lake Malawi, but not present around Chinyankwazi and
Chinyamwezi; two small islands in the southeastern arm of the lake. Melanochromis
melanopterus is a predator and it is not unsusual to see it chasing small cichlids in rocky habitats, but it also feeds on insect
larvae, crustaceans, and occasionally vegetable matter."
FB: "Au Mozambique entre Metangula et Nkhungu reef, il existe une espèce très similaire à Melanochromis
auratus. On la trouve sous le nom de M. sp "auratus elongate". Elle possède un museau plus long que l'espèce M.
auratus. Plus au sud, le long des côtes du Mozambique et dans la partie est des côtes du Malawi, on trouve deux espèces qui remplacent M. sp.
"auratus elongate" : M. simulans et M. dialeptos. M. dialeptos est le nom valide après description scientifique de M. sp. "Dwarf
auratus""
A.K.: "In Mozambique between Metangula and Nkhungu reef we find a species similar to M. auratus but with a longer
snout. This species has not been yet described, and I have called it M.sp.
"auratus elongate" (Konings, 1995). Further south along the Mozambique shore and into the eastern part of the Malawi coast we find two species
"replacing" M. sp. "auratus elongate" : M. simulans and M. sp. "Dwarf
auratus" which Bowers and Stauffer have described as M. dialeptos."
Les Melanochromis F. Busson,
Aquarium Magazine 167
Comments on the classification of species of the genus
Melanochromis. Ad Konings, Cichlid News Octobre 1998
C'est ce qu'on peut appeler un article "original".
Nous, nous sommes mauvais, nous le savons, mais au moins, on essaie de ne pas trop vous le
montrer. Lui est moins hypocrite (!?), il le montre ouvertement.
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| A propos de Vieja synspilus:
"Volume minimal 300 litres. Densité de population : 2 à 4 couples pour 1000 litres".
"Poissons et Aquariums" publié par Larousse
Quelqu'un a-t-il essayé de maintenir 3 à 4 couples de Synspi dans 1000 litres?
Ca doit faire des vagues! Qui peut être l'auteur d'une telle connerie? Lisez au début du livre la liste des auteurs et, effarés, vous y découvrirez
le nom de P. Oserait-il avoir écrit telle ânerie ? En fait, voici le texte original
qu'il avait fourni : "Volume minimal : 300l Densité de population : 1000l est un "début" pour un
bac d'ensemble contenant de 2 à 4 couples de grands "Cichlasoma".
On en conviendra, cela n'a rien à voir. |
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